Стойно ле, Стойно невесто (Stojno le, Stojno nevesto)
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Стойно ле, Стойно невесто !
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Stojno le, Stojno nevesto !
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Ô Stoyna, ô jeune épouse Stoyna !
- Ô Stoyna, ô jeune épouse Stoyna !
- Un vent doux se mit à souffler,
- trois forts et furieux tourbillons ;
- ce ne furent pas des tourbillons,
- mais ce furent trois Nymphes !
- Elles te soulevèrent, Stoyna, soulevèrent,
- elles t’emportèrent, Stoyna, emportèrent
- dans le grand village des Nymphes.
- Elles te posèrent, Stoyna, posèrent
- pour danser la ronde des Nymphes.
- Stoyna dansait la ronde et pleurait.
- Une vieille Nymphe l’aperçut,
- une vieille Nymphe Oréade,
- et elle lui parla et lui dit :
- « Ô Stoyna, ô jeune épouse Stoyna !
- Qu’as-tu, Stoyna, pour pleurer ainsi ?
- As-tu du chagrin pour ta mère ?
- Ou as-tu du chagrin pour ton père ?
- Ou as-tu du chagrin pour tes frères ?
- Ou as-tu du chagrin pour tes sœurs ?
- Ou as-tu du chagrin pour tes compagnes ?
- Ou as-tu du chagrin pour ton bien-aimé ? »
- Stoyna lui parla, lui dit :
- « Écoute, ô Nymphe Oréade !
- Je n’ai pas du chagrin pour ma mère,
- je n’ai pas du chagrin pour mon père,
- je n’ai pas du chagrin pour mes frères,
- je n’ai pas du chagrin pour mes sœurs,
- je n’ai pas du chagrin pour mes compagnes,
- je n’ai pas du chagrin pour mon bien-aimé,
- mais j’ai à cœur, le plus à cœur
- mon tout petit enfant mâle !
- Qui est-ce qui le couvrira ?
- Qui est-ce qui le bercera ?
- Qui est-ce qui l’allaitera ? »
- La Nymphe lui parla, lui dit :
- « Ô Stoyna, ô jeune épouse Stoyna !
- Ne t’en fais pas pour lui :
- je lèverai un vent fort,
- je passerai par là,
- et je lui bercerai le berceau,
- et je le couvrirai,
- et je l’allaiterai. »
Notes
- forts et furieux tourbillons : « Le jour quand elles [les nymphes] jouent dans les nuages, elles amènent les grands tourbillons de vent. »
- la ronde des nymphes : « À la tombée de la nuit, les nymphes […] se rendent aux eaux […], se dévêtissent, lavent leurs robes blanches, les étendent à la lune pour sécher, et pendant ce temps elles se baignent et veillent à ce que personne ne vole leurs robes […]. Une fois baignées, elles se réunissent sur de vertes clairières, où elles chantent, jouent de la musique et dansent des rondes des nymphes. »
- Геров [1904], « самовила »